RANDONNEE DANS LE JURA

Du 21/07 au 26/07, j'accompagne un ami montagnard pour une reconnaissance dans le Haut Jura, secteur de Lamoura.

Le premier jour (mardi) nous commençons par un parcours facile, afin de ce mettre en jambe. Nous prenons la direction de la Suisse, pour rejoindre la gare du Brassus, puis le bus, pour notre point de départ, le village " Le Pont" dans le canton de Vaud, au bord du lac de Joux. Un trajet sympathique de 14 km sous bois et au bord de l'eau, ce qui nous a protégé de la chaleur.

Mercredi, nous prenons la direction du col de la Faucille, pour nous attaquer à la Dôle, un parcours de 8 km, qui culmine à 1793 mètres d'altitude. La difficulté en vaux la peine, surtout par temps claire, car nous dominons la chaîne des Alpes. Nous tirons notre casse- croûte du sac à dos, et déjeunons sur place, avec une vu sur le Mont-Blanc, dominant de ses 4807m.

Jeudi, jour de repos, nous prenons le train à la Cure, puis le bateau à Nyon pour traverser le lac Léman en direction d'Yvoire, Cité Médiévale datant du XIIe siècle. Nous déjeunons dans un merveilleux cadre fleurie, avec vue sur le Lac; Au menu, une friture de filets de Perches, une spécialité de la région, au restaurant "LE PRE DE LA CURE". Visite et photos de la cité avec ses rues fleuries à souhait.

Vendredi, nous reprenons la randonnée, malgré une forte chaleur, en direction du village "Les Moussières", ou le départ se trouve à quelque kilomètre. Nous entamons la montée en direction du site de "la Borne au Lion" qui culmine à 1289 mètres, un haut lieu de la résistance et poste de commandement du Colonel Romans-Petit.

~~Au XIIe siècle, la population augmentant rapidement grâce aux améliorations techniques, les colons partent à la conquête de nouvelles terres, dans les hauteurs de la montagne jurassienne. Du nord, les défricheurs s’engagent dans la vallée de la Sémine pour se trouver nez à nez avec ceux, qui du sud à l’est, ont remonté à partir de Chézery. Comme les rencontres n’étaient pas toujours pacifistes, il était nécessaire d’établir des droits sur les terres disputées. La borne au Lion, initialement Borne de la Cléa (porte, passage…) également appelée à tort « Borne des Trois Empires » est implantée en 1613 et sépare le Royaume de France et le royaume de la Bourgogne Espagnole. La Savoie ne disposait que d’un étroit couloir de terrain dans lequel se situait le célèbre Chemin des Espagnols. Aujourd’hui, elle marque la séparation entre le département de l’Ain et du Jura et donc de la Franche-comté et de Rhône-Alpes.

Après une pose d'1/2 heure, nous nous attaquons au "Crêt de Chalam", un sommet à 1545 mètres, une ascension difficile, 256 m positifs sur 2,5 km. En récompense, une vue sur les Alpes et sa Majesté le Mont-Blanc. Nous déjeunons sur la Crête avant de redescendre. Descente très pentu et dangereuse. Nous avons fait ce circuit de 19,55 km en 5 heures 16 mn. (moyenne 3,700 km/h).

Le samedi, nous retournons en Suisse, visiter le Fort Pré Giroud, forteresse du style ligne Maginot.

Le fort de Pré-Giroud est un ouvrage militaire construit entre 1937 et 1941 situé dans la région de Vallorbe dans le Jura vaudois, en Suisse. Son rôle était d’interdire le passage du col de Jougne et de soutenir la défense de la frontière pendant la Seconde Guerre mondiale.

~~Le fort de Vallorbe est un exemple typique des ouvrages fortifiés d'avant la deuxième guerre mondiale. Ce fort d'artillerie d'arrêt est en grande partie sous roche. Il est formé de 3 fortins d'infanteries autonomes, équipés de mitrailleuses d'embrasures chargées de la défense extérieure, de 6 casemates avec canons ou mitrailleuses reliées par galeries souterraines, de postes d'observation, magasins de munitions, salle des machines, et d'une zone protégée à 50 mètres de profondeur (caserne) pour 130 hommes abritant les centraux de tir et de téléphone, une salle d'opération, une infirmerie, la cuisine et ses annexes, les réfectoires et les dortoirs, le tout construit dans la profondeur de la montagne. Le puits d'entrée a une profondeur de 30 mètres et le tout est relié par un réseau de galerie. En 1945, ce fort d’artillerie d’arrêt abritait 200 hommes.

Texte: Wikipédia