Publié le 19 Novembre 2013

 
 
 
 
Voyage en Poitou Charente
      Photos groupe 2013 (3)-copie-1
 
  INTRO.    
Cette année encore, notre rendez-vous annuel s'est déroulé dans la bonne humeur, malgré un temps gris, froid et pluvieux. Mais il en faut plus pour décourager les anciens des Travaux Publics.
   Étant arrivé la veille, j'ai pu accueillir les participants dès leur arrivée. Les retrouvailles ont été chaleureuses, surtout avec les nouveaux couples qui se sont joints à nous pour la première fois, et qui pour certains ne s'étaient pas revus depuis des années.  
      L’hébergement, un village vacances, «Les chênes verts", situé à 2 kms de Saint-Savinien. Les logements en chambres d'hôtel ou en bungalows aménagés en gîte, dans un parc arboré avec piscine.
     Le choix de la région Poitou Charente était en fonction de notre visite de chantier programmée par RAZEL-BEC.. un lot de LGV à Sauzé-Vaussais, qui se situé à 77 km de notre lieu de résidence.
    Les Chênes verts
 
   Mardi 28 mai :
 
Visite du château de la roche courbon et de ses jardins à la Française installés sur pilotis
Château de la roche Courbon (7)Le site, sur les bords d'un cours d'eau, le Bruant, enchâssé entre deux falaises fut de tout temps choisi par l'homme. Sous le château actuel, se trouvent des grottes dont le mobilier préhistorique montre qu'elles étaient habitées à l'époquemoustérienne (- 120 000 ans), aurignacienne (- 40 000 ans) et magdalénienne (- 10 000 ans). En d'autres endroits de la forêt qui entoure cette demeure, subsistent : là, l'enceinte d'un village gallo-romain, ici des tombes mérovingiennes et, bien avant l'actuel logis, des restes de murs du XIe siècle : le lieu porte alors le nom de Romette.
 
  
 
Dans les jardins, sur les parties ajoutées par Ferdinand Duprat, une importante superficie avait étéChâteau de la roche Courbon (3) conquise sur les marais (défense du château primitif). Il fallait donc reconstruire l'ensemble, enfoncé dans la vase, sur pilotis. Chaque année, une campagne de travaux est entreprise : des pieux en bois sont enfoncés, sur lesquels des solives puis des planchers sont cloués pour reconstruire au-dessus une balustrade, une échauguette, un embarcadère ou plus simplement gazon ou chemins
 
 
 
Repas à SAINTES au Grand Comptoir du Cours, 4 cours national :
          Notre menu :  Pineau, Tarte fine aux poires et Roquefort, puis nous avons découvert une Chaudrée Saintongeaise, et pour terminer sur une bonne note, un pain brioché glacé caramel beurre salé.
 
Restaurant recommandé, pour sa cuisine raffinée et son accueil chaleureux.
 
A 14h30 nous reprenons nos visites sur Saintes, par l'abbaye aux Dames:
 
 Abbaye aux Dames de Saintes
L'abbaye aux Dames est une ancienne abbaye bénédictine située à Saintes, troisième agglomération duJournée à Saintes (3) département de la Charente-Maritime, en France.
Important centre spirituel de sa fondation à la Révolution, l'abbaye est placée sous la protection du roi de France en 1378. Comptant à son apogée jusqu'à cent moniales, elle se voit confier la mission d'instruire les jeunes filles de la noblesse française. Elle compte notamment parmi ses pensionnaires la future marquise de Montespan.
Convertie en prison durant la période révolutionnaire, puis en caserne militaire jusqu'au début du XXe siècle, elle est restaurée au cours de la décennie 1970-1980 à la faveur de la création du festival de musique ancienne de Saintes.
Les bâtiments conventuels accueillent aujourd'hui un centre culturel affilié au réseau européen des centres culturels de rencontre ainsi que le conservatoire de la ville, tandis que l'église abbatiale conserve sa vocation de centre spirituel.
 
 
L'ARC DE GERMANICUS
 
ARC à Saintes (2)L'Arc de Germanicus est un arc de l'Antiquité romaine érigé à Saintes en l'an 18 ou 19 pour l'empereur Tibère, son fils Drusus et son neveu et fils adoptif Germanicus. L'arc de Germanicus fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 5 juillet 1905[1].Il ne s'agit donc pas d'un arc de triomphe. Sa construction a été financée par un riche et illustre citoyen de Saintes, C. Julius Rufus. Il s'agit d'un arc routier à deux baies initialement bâti à l’arrivée de la voie romaine Lyon-Saintes (LugdunumMediolanum Santonum), au niveau du pont romain sur la Charente. Sur proposition de Prosper Mérimée en 1843 l'arc fut déplacé à quinze mètres de son emplacement pour des travaux sur les quais de la Charente. L'arc fut restauré en 1851.
 
 
L'amphithéâtre avait pour fonction d’accueillir un grand nombre de spectateurs autour de représentationsJournée à Saintes (2) sanglantes et violentes. Il permettait de fournir au peuple des distractions et de la nourriture, « panem et circenses » selon l'expression de Juvénal.
 
L'amphithéâtre de Saintes mesurait 126 mètres de grand axe sur 102 mètres de petit axe et pouvait accueillir entre 12 000 et 15 000 personnes. Il est reconnaissable à sa structure particulière : la cavea, ou ensemble de gradins, était appuyée sur les flancs du vallon à l'est et sur un remblai à l'ouest. Les gradins s'appuyaient directement sur le vallon dont les flancs furent creusés. Près d'une centaine d'accès permettaient aux spectateurs d'atteindre les différents niveaux de la cavea qui possédait une trentaine de gradins.
L'arène mesurait 66,5 mètres de long pour 39 mètres de large et était entourée d'un mur en blocs de grand appareil de 2 mètres de haut.
 
  Et pour finir la journée, une petite croisière en Gabare sur la Charente :
 
Sur la GABARE(9) 
  La gabare est un bateau à fond plat qui permettait de transporter le fret sur le fleuve. Des hautes terres, on descendait vers la mer : la pierre, le fer, le bois, les eau-de-vie, et l’on remontait du port de Rochefort : le sel, le poisson… Une véritable économie s’est développée autour de cette activité gabarière et des infrastructures ont été aménagées sur le cours de la Charente.
 
 
 
 
 
 
Mercredi 29 mai :
 
Visite du chantier LGV Lot 8, à Sauzé Vaussais(79). 
 
        Le Lot 8 est un chantier de 21.300 km de linéaire, qui traverse 3 départements (86-79-16).
Les travaux ont démarré le 4 janvier 2012, avec un délai de 29 mois.
 
A notre arrivée, notre ami Stéphane GALLAIS, directeur du chantier nous attendait avec le  café et des viennoiseries, un accueil digne des chantiers de terrassement.
 
2013+05+28+Retraités+Razel+St+Savinien+01[1]
Étaient présents pour cette réunion de chantier :
 
Marc PETIT (directeur Terrassement France),
 Stéphane Gallais(directeur chantier),
Jean Claude MERLE (directeur exploitation du matériel),
Claude KERMARREC (directeur de projet de l'entreprise BEC)
 Gérald COUTURIER (ancien RAZEL et représentant SETEC),
 Paul, Claude et Chantal Razel, 
Roland et Geneviève GUINOBERT.
 
Après un exposé sur ce chantier par Marc PETIT et Stéphane GALLAIS, nous nous sommes dirigés sur le terrain, avec des arrêts commentés par Stéphane, puis le plus impressionnant pour ces dames, l'atelier de chargement des dumpers.
 
 
 
 Visite chantier LGV lot 8 (4)
Dumpers 772 CAT de 45t de CU  au chargement sous
la Pelle Cat 390D LME (godet 6 m3)
 
   
DSCN2737[2]
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Restaurant Sauzé-Vaussais (1)  Repas à Sauzé Vaussais (Ferme auberge au cochon noir) 
 
 
 
14H30  : Visite guidée des mines d'argent à MELLE. 
 
Mines d'argent à MELLE (7)L’histoire des mines d'argent est ancienne. L'argent a donné lieu à une immense activité d'extraction dans l'Antiquité puis au Moyen Âge, le précieux métal étant recherché pour alimenter la montée du commerce et offrir des réserves de valeur alors très rares. Les techniques minières ont rapidement progressé, sous l'influence des migrations de techniciens allemands et des financements des grands marchands italiens puis anversois.
 
 
Puis la visite guidée de l'église Saint-Hilaire de Melle.
 
Du nom du premier évêque de Poitiers, mort en 367, cette église, la plus vaste des trois, est également laEglise Saint-Hillaire de Melleseule à être toujours utilisée en tant que lieu de culte. D'après une charte du Xe siècle, l'église dépendait du prieuré bénédictin de Saint Jean d'Angely et fut sans doute donnée à l'abbaye en 961 par Guillaume Tête d'Étoupe, comte de Poitou. À l'origine l'église était en bois. Elle fut remplacée au XIIe siècle par l'édifice actuel. Ce dernier fut construit en deux étapes : vers 1090 pour le chœur et le transept, et vers 1150 pour la nef et la façade.
L'église Saint-Hilaire est classée Monument Historique depuis le 30 mars 1887. Elle est aussi classée au
patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1998, en tant qu'étape des Chemins de Compostelle en France.
 
 Jeudi : Direction Rochefort
 
Rochefort (3)Pendant près de deux cents ans, le bâtiment long de plus de 374 mètres fut utilisé pour réaliser les cordages de la marine royale. La longueur du bâtiment central correspondait à la fabrication d'un cordage d'une encablure d'un seul tenant. L'aile principale est bornée par deux pavillons. Au nord, celui destiné au stockage du chanvre et au sud, celui destiné au goudronnage du cordage. On utilisait à la Corderie du chanvre qui arrivait des provinces de France et de Rīga en mer Baltique afin de réaliser des cordages, dont les plus grands, une fois terminés mesuraient une encablure, soit 200 mètres de long. Toutes les étapes étaient prises en charge à l'arsenal, jusqu'au goudronnage pour éviter que les cordages ne pourrissent en mer.
 
Visite du chantier de Reconstruction à l'identique de l'HERMIONE :
 
 
l'Hermione (3)L’Hermione est un navire de guerrefrançais en service de 1779 à 1793. C'est une frégate de 12 (en référence au calibre de ses canons), portant 34 canons. Elle fait partie des frégates de la classe Concorde, construites à partir de 1777 à l'arsenal de Rochefort. Elle est connue pour avoir conduit le marquis de La Fayette aux États-Unis en 1780, lui permettant de rejoindre les insurgés américains en lutte pour leur indépendance.
C'est la seconde frégate portant ce nom mythologique dans la Marine française. Une troisième Hermione a été construite sous le Premier Empire à l'arsenal de Lorient par la société des frères Crucy. L’Hermione est aussi un navire en construction depuis 1997, reconstitution de L’Hermione de 1779.
 
 
Après  le déjeuner nous partons pour la Rochelle, pour la visite du vieux Port, les maisons à colombages ses rues à arcades, l'hôtel de ville et les hôtels particuliers du XVIIème et XVIIIème siècles.

Le Vieux-Port de La Rochelle (Charente-Maritime, France) est le port historique de la ville. Les deuxLe port de la Rochelle (2) tours médiévales qui en gardent l'entrée l'ont rendu mondialement célèbre.C'est grâce à ce port que La Rochelle prit de l'importance durant la Guerre de Cent Ans, puis avec la découverte de l'Amérique. Au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, le Vieux-Port de La Rochelle a drainé plus de la moitié du trafic colonial vers la Nouvelle-France, ce qui en fait aujourd'hui un lieu de pèlerinage pour de nombreux touristes
 
 
 
 
  On aime flâner dans la vieille ville, sans suivre un itinéraire bien défini à l'avance. En débouchant sur une petite place, on choisit de prendre la petite rue qui nous paraît le bon choix du moment pour son architecture, son animation,...
On se retrouvera forcément à un moment ou à un autre devant un bâtiment historique méritant une halte.
Et quand on décide d'arrêter la promenade, il y a toujours une petite rue très proche qui  permet de rejoindre le Vieux Port.Visite de la Rochelle (15)
Les rues à arcades
Les rues à arcades sont un des charmes de La Rochelle.
On y retrouve la vocation commerciale de la ville et le souci du commerçant rochelais, étaler ses marchandises tout en les protégeant contre les intempéries.
La rue des Merciers, rue à arcades entre l'hôtel de Ville et la place du Marché, est la plus ancienne rue commerçante de La Rochelle.
La rue du Palais à partir de la porte de la Grosse Horloge, et la rue des Merciers, de l'hôtel de Ville à la place du Marché, sont les deux grands axes du quartier commerçant.
Les maisons à pans de bois
Les maisons médiévales sont typiques de La Rochelle.
Le rez-de-chaussée est en pierre et les étages sont à colombages recouverts d'ardoises. Ces ardoises protègent le bois de la pluie.
 
Vendredi 30 mai : Abbaye de Fondouce
 
Abbaye de Fontdouce (3)L’abbaye de Fontdouce est fondée vers 1111 sur les bords de la « Fontaine Douce », par Guillaume de Conchamp, seigneur de Taillebourg. On peut supposer que les premiers moines vécurent dans des bâtiments en bois. Le plus ancien vestige en élévation reste les chapelles superposées (chapelles haute et basse) datant des années 1120.
Les moines, des bénédictins, suivent des règles d’inspiration cistercienne, caractérisées par un mode de vie très austère
 
 
 Après le déjeuner, à "l'atelier des Quais", à COGNAC, direction Châteaubernard, pour la visite de l'usine  Saint-Gobain. (les photos étaient interdites) 
 
Visite exceptionnelle en 8 panoramas du site de Châteaubernard (16).
La verrerie de Saint Gobain est l’une des plus importantes d’Europe avec une production de près de 2 millions de bouteilles par 24 heures. Cette entreprise fait partie de l’industrie de l’embouteillage, et est présente sur tous les marchés du conditionnement des liquides alimentaires (vins, alcools, spiritueux).
 
Notre voyage se termine à Cognac par la visite du château Otard.
  
 Cave Cognac OTARDUn premier château fut apparemment bâti à Cognac dès le Xe siècle, dont aucune trace n'a subsisté. Un nouveau château est en effet construit au début du XIIIe siècle, pour connaître une histoire mouvementée, changeant maintes fois de mains jusqu'à la prise de possession de Jean de Valois, qui entreprend une nouvelle reconstruction en 1450. L'un des grands personnages de Cognac, François Ier, naquit d'après la légende dans le parc (qui aujourd'hui porte son nom) adjacent au château, en 1494. Après une nouvelle période d'abandon, destiné à être détruit, le château est finalement racheté à l'Etat en 1796 par le baron Otard, qui y aménage les caves en chais de vieillissement pour l'élaboration du cognac. La célèbre maison de cognac Otard maintient la visite (guidée) du château et de ses installations : la partie historique de la visite traverse la Salle des Gardes et ses grandes voûtes, le Logis du Gouverneur, la Chambre du Casque, la plus veille salle du château... le parcours se concentre ensuite sur la société Otard, avec un musée qui lui est consacré, et la visite de ses installations techniques, les chais et leurs barriques en fût de chêne destinées au vieillissement du cognac.
 
Tous les textes proviennent de Wikipédia
  
       A 19 heures nous nous sommes rassemblés dans une salle aux "Chênes Verts", à Saint-Savinien (17), pour l'assemblée constitutive de notre association,
                                                    "LES RETRAITES RAZEL-BEC"
     Les statuts ont été adoptés par les 25 adhérents présents à ce voyage. La secrétaire (Jeanine Etchechoury), le trésorier (Jean-Claude Thiéry) et le président (Michel Gault) ont été élus à l'unanimité
 Les membres du bureau sont renouvelables tous les ans. L'assemblée générale aura lieu lors de notre prochain voyage au mois de mai 2014.
 
Les membres du bureau
 
 
Article de Michel Gault. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Rédigé par Michel

Publié dans #Voyages

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